Dans le cadre du cours d’ EMC ,les deux classes de quatrième ont travaillé sur une série de droits et libertés: le droit de s’habiller comme on veut , le droit de ne pas honorer sa parole, la liberté de se comporter comme on veut à table, la liberté d’ utiliser son argent comme on veut, le droit de ne pas saluer et d’être impoli, la liberté d utiliser les mots que l’on veut. Les élèves devaient choisir une liberté et en débattre, en énumérant les avantages et les inconvénients. Leur professeur M. Pierre HUBSCH a pu constater leur enthousiasme quant à ce projet où, en binôme et trinôme, nos quatrième se sont exprimés sur des droits et libertés qui visiblement leur tiennent à cœur! D’où l’abondance d’arguments présentés sous forme d’exposés et illustrés avec de belles affiches colorées.
Voici un petit extrait du travail de groupe de deux élèves de 4eme B( Ariel et Claude) qui ont choisi de travailler sur la liberté d’utiliser les mots que l’on veut.
Conséquences de l’insulte
l’ insulte peut créer des conflits engendrer des problèmes très graves! Quand on a l’habitude d’insulter, il est difficile de :
- vivre en société,
- trouver un emploi ou avoir de l’aide,
- garder ses amis,
- éviter les bagarres.
Cela fait de la personne un irrespectueux, un insolent, un ingrat.
Cas limites:
il existe des personnes qu’il ne vaut jamais insulter comme:
- les parents car tu habite chez eux et ils peuvent te punir(par exemple te priver de sortie, confisquer ta console de jeux vidéos, te faire dormir dehors ,te gifler etc…)
- les services de sécurité( policiers , militaires ) car tu peux finir en prison pour outrage à un agent de l’ordre,
- les professeurs de l’école sous peine d’être renvoyé, d’ avoir un mauvais dossier scolaire te de ne pas pouvoir s’inscrire dans des établissements réputés,
- les personnes armées ( matraque, couteau, bâton, taser, fusil ) car tu peux, dans le meilleur des cas finir à l’hôpital, et dans le pire des cad à la morgue.
Au travers de ces exposés, nos élèves de quatrième nous amènent à prendre conscience de leur perception sur certains droits et libertés auxquels ils sont confrontés au quotidien.
