Ce vendredi 24 juin 2022, les comédiens de l’option théâtre ont proposé le spectacle « Y a un bail », compilation de situations de crises ou de scènes de confrontations tirées de Beaumarchais, Rostand, Mouawad, Reza, Gautier, et avec aussi des intermèdes chantés, et une danse Krump pour finir.

Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés, leurs prestations ont été très appréciées par le public présent ! On voudrait les citer tous ! Mademoiselle Amirali a impressionné tout le monde avec sa voix d’or, lors de son interprétation « Love on the Brain » de Rihanna qui a donné des frissons, ainsi qu’un duo très réussi exécuté pour une reprise de « Trainwreck » de James Arthur. Mesdemoiselles Fundisali et Makela se sont, elles, glissées avec réussite dans les peaux respectives de Griselda et Dona Beatrix – les personnages de la pièce « Regardez mais ne touchez pas » de Théophile Gautier, et se sont également illustrées avec talent en tant que danseuses. Mademoiselle Kashala Kapalanga a apporté une formidable énergie en tant qu’Annette dans la scène du « Dieu du Carnage », un rôle qu’elle a interprété avec beaucoup de conviction et une présence scénique qui mérite des compliments appuyés. Mademoiselle Kikwaya a, elle, interprété avec brio le rôle de Madame Argante dans une scène tirée des « Fausses Confidences » de Marivaux, et aussi celui de Véronique dans une scène provenant du « Dieu du Carnage » de Yasmina Reza ; elle s’est de plus révélée une danseuse chevronnée et douée. Mademoiselle Mangala s’est révélée très convaincante en Salie dans une scène tirée du « Ventre de l’Atlantique » de Fatou Diome, et a aussi participé avec bonheur à la danse finale. Mademoiselle Nduwa a été une Roxane très touchante et mémorable, en plus de chanter de manière envoûtante et magique une chanson de Muni Long ainsi que « Trainwreck » de James Arthur en duo et de danser avec beaucoup de professionnalisme.

Du côté des Messieurs, Monsieur Atchoglo a été un Cyrano remarquable, et il a également rendu justice à Wajdi Mouawad lors de l’interprétation d’une scène tirée de sa pièce « Ciels ». Apprendre beaucoup de texte ne lui fait pas peur, et il a témoigné d’une grande intelligence de jeu et d’une remarquable finesse d’interprétation. Monsieur Alombwe a démontré tout son talent en interprétant à la fois de Madické de Fatou Diome, le frère de Salie obsédé par le foot et Maldini, et aussi le docteur Bartholo imbus de lui-même et soi-disant intellectuel dans la parodie de procès du « Mariage de Figaro » de Beaumarchais. Sa maturité et son aisance ont beaucoup impressionné ! Monsieur Fwamba a donné la réplique avec prestance à Monsieur Atchoglo, il a aussi prêté ses traits au Comte Almaviva dans une scène du « Mariage du Figaro », ainsi qu’au nonchalant Michel dans la scène du « Dieu du Carnage », déployant ainsi un bel éventail de jeu. Il a enfin interprété la partie de Maître Gims dans « Ceci n’est pas du rap » de manière très brillante, et faisant preuve d’une grande virtuosité vocale et d’une belle présence scénique. Monsieur Kayeye a, lui, brillé en tant que Figaro en plus d’être un Comte plein de flegme, arbitrant la confrontation entre Mme Argante et M. Remy. Il a également accompagné Monsieur Fwamba sur le rap final. Monsieur Kouressim a pour sa part assuré avec humour et malice le rôle de présentateur et d’animateur du spectacle. Monsieur Ngenda, quant à lui, a triplement montré ses talents : en tant que Brid’Oison bégayant chez Beaumarchais, dans le rôle d’un Alain débordé de travail chez Yasmina Reza et aussi celui de M. Remy. Monsieur Sensele, enfin, a été un Comte digne et mémorable dans la scène de Théophile Gautier.

Merci à Mme Ketty Luntala, comédienne aguerrie et très bonne pédagogue en plus d’être institutrice de CE1, et qui a assuré les ateliers avec moi-même pendant une bonne partie de l’année. Merci au chorégraphe et danseur Aggee Makambo, qui a enseigné à nos cinq danseuses la chorégraphie qu’elles ont exécutée. Un grand merci aussi à Monsieur Didier Ngandu Muteba et son équipe, qui ont offert un bel écrin à notre troupe, en apportant une belle estrade, et en mettant aussi à leur disposition cinq micros cravate et deux micros sans fil ainsi que des enceintes performantes, leur permettant de jouer dans des conditions optimales. Nous remercions également de manière très chaleureuse Monsieur Moïse, qui travaille dans notre école, et s’est montré extrêmement disponible et d’une gentillesse illimitée. Et merci à nos élèves de s’être tellement impliqués, et d’avoir sacrifié plusieurs samedis !


